Sous la pression du capital, les intérêts financiers ont pris une part croissante dans la gouvernance et la stratégie des entreprises, au détriment des salariés, grands perdants de cette course à la rentabilité.
Pour nombre de salariés, la « boîte », lieu potentiel de cohésion sociale, voire d’épanouissement pour les individus, est devenue une terre hostile où le corps et l’esprit sont malmenés.
Face à ces phénomènes délétères et aux nouvelles aspirations des salariés, comment faut-il repenser la place des entreprises dans notre démocratie sociale ?
Cet automne, découvrez le numéro spécial de 100 pages de La Vie Ouvrière consacré à l’entreprise et au coût du capital.
SOMMAIRE :
TOUR D’HORIZON
Les multinationales, plus fortes que les États ?
Mode, luxe, transports, communication… Les entreprises mondialisées sont désormais les piliers de nos modes de vie. Cette hégémonie s’explique par leur supériorité financière, leur lobbying sur les législateurs, leur influence sur les gouvernements, leur supériorité technologique… jusqu’à dominer les États.
ANALYSE
Syndicalisme. Mais où est passée la démocratie sociale ?
De contre-réforme en contre-réforme, le pouvoir d’agir des syndicats a été affaibli et, par ricochet, les droits des salariés s’en trouvent amenuisés. La négociation d’entreprise s’inscrit dorénavant dans une logique néolibérale au service de la compétitivité et l’État met sous tutelle le paritarisme.
ENTRETIEN
Gladys Lutz. Addictions : ils se dopent pour travailler.
«En entreprise, le travail de prévention ne porte pas au dialogue. » Rencontre avec Gladys Lutz, ergonome et docteure en psychologie du travail au CNAM, pour présenter ses recherches sur les interrelations entre le travail et les usages de psychotropes en milieu de travail.
Et bien plus encore… pour gagner la bataille des idées !
Disponible sur : nvoboutique.fr