Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs et travailleuses, et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au reste de la population, et celles et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de celles et ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes.
Le système de retraites par répartition n’est pas en danger, rien ne justifie une réforme aussi brutale. Attachées à un meilleur partage des richesses, les organisations syndicales n’ont eu de cesse pendant la concertation avec le Gouvernement de proposer d’autres solutions de financement, à commencer par l’amélioration de l’emploi des seniors. Jamais le gouvernement, arcbouté sur son projet, ne les a étudiées sérieusement.
Suite à l’annonce de la réforme gouvernementale, toutes les organisations syndicales se sont immédiatement réunies pour construire une réponse commune de mobilisation interprofessionnelle. Celle-ci prendra la forme d’une première journée de grèves et de manifestations le 19 janvier 2023.
Parce qu’elles représentent l’ensemble des travailleurs et des travailleuses, demandeurs et demandeuses d’emploi, et retraité.es, c’est cette date syndicale qui donne le départ d’une puissante mobilisation sur les retraites dans la durée.
Elles décident d’ores et déjà de se réunir le 19 janvier au soir avec les organisations de jeunesse pour prolonger le mouvement de mobilisation et convenir d’autres initiatives.
Les organisations syndicales appellent les salarié.es à se mobiliser fortement dès cette première journée dans l’ensemble du territoire et à participer aux différentes initiatives organisées en intersyndicale.
Paris le 10 janvier 2023
Nos propositions pour les retraites s’inscrivent dans le projet social que nous portons
L’enjeu des retraites n’est pas déconnecté de la protection sociale dans son ensemble, attaquée de toutes parts par le gouvernement
La question des retraites ne peut se penser sans lien avec la création et la répartition des richesses, c’est-à-dire les ressources du système
Urgence sociale et urgence climatique doivent nous conduire à changer de paradigme.
Ce nouveau paradigme doit intégrer une baisse du temps de travail, dont l’âge de départ en retraite est une modalité.
REPOUSSER L’ÂGE DE DÉPART À LA RETRAITE :
c’est allonger la période de précarité comprise actuellement entre 58 et 62 ans durant laquelle
20 % des travailleur·ses sont exclu·es de l’emploi (chômage de longue durée, invalidité…)
c’est augmenter le nombre de personnes au chômage, malades, invalides… et déplacer les
besoins en financement de la retraite vers ces autres risques (pour un euro en moins lié à la
réforme, cela fait 50 centimes en plus sur les autres risques) ;
c’est diminuer les chances d’arriver à la retraite en bonne santé ;
Depuis de nombreux mois les retraités agissent et « battent le pavé » pour exiger une revalorisation substantielle des retraites de base et complémentaires, par rapport à la baisse de leur pouvoir d’achat et à une inflation galopante.
Gouvernement et patronat ont du lâcher 4% en juillet pour les retraites de base et 5,12% pour les régimes complémentaires Agirc-Arrco. Face au passif de ces dernières années et à une inflation pour 2022 prévue autour de 8 %, les retraités exigent ce qui leur est dû !
Grâce aux mobilisations de décembre 2019 et janvier 2020, E. Macron n’a pas pu aller au bout de
sa réforme des retraites visant à la mise en place d’un système à point. Il n’abandonne pas et revient
avec une réforme paramétrique mais dont la finalité reste identique pour les travailleur·ses : travailler
plus pour gagner moins…
Partout, à Paris et dans le JURA, devant le siège du Medef , pour l’augmentation des retraites,RASSEMBLEMENT le MARDI 6 DECEMBRE 2022.
Les retraités sont mobilisés, depuis de nombreux mois, pour l’augmentation des retraites de base et complémentaires, par rapport à la baisse de leur pouvoir d’achat et à l’inflation galopante pour 2022.
le sujet n’est toujours pas pris au sérieux par le gouvernement et les employeurs. La CGT appelle à marcher partout en France ce samedi 19 novembre avec #Nous toutes. Et à une semaine de mobilisation dans les entreprises et la fonction publique du 21 au 25 novembre.
Lons le saunier samedi 19 novembre
DANS LES ENTREPRISES DE MOINS DE 11 SALARIÉ·ES : ON VOTE DU 25 NOVEMBRE AU 9 DÉCEMBRE 2024.
Voir notre page dédiée : https://cgtjura.fr/elections-tpe-je-vote-cgt/
et plus d’infos sur : cgt-tpe.fr
Lire l’article →Sous la pression du capital, les intérêts financiers ont pris une part croissante dans la gouvernance et la stratégie des entreprises, au détriment des salariés, grands perdants de cette course à la rentabilité.
Pour nombre de salariés, la « boîte », lieu potentiel de cohésion sociale, voire d’épanouissement pour les individus, est devenue une terre hostile où le corps et l’esprit sont malmenés.
Face à ces phénomènes délétères et aux nouvelles aspirations des salariés, comment faut-il repenser la place des entreprises dans notre démocratie sociale ?
Cet automne, découvrez le numéro spécial de 100 pages de La Vie Ouvrière consacré à l’entreprise et au coût du capital.
Notre congrès de l’Union Départementale se tiendra à la salle des fêtes de Domblans.
Les documents préparatoires seront envoyés aux syndicats début septembre.
Pensez à réserver ces 2 jours et retourner les inscriptions à l’UD Jura.
Dole : 10h30 Place de la Sous-Préfecture
Lons Le Saunier : 15h Place de la Liberté
Le journal des syndiqué.e.s CGT du Jura